Les (grosses) lacunes des candidats au concours de l'ENA

. Tout montre pourtant que la capacité d'un être humain de remplir un rôle important dans la société, que ce soit dans l'entreprise, l'administration ou ailleurs, n'est en aucune façon liée aux capacités purement scolaires mais à l'humain, c'est-à-dire le courage, le caractère, la vision, la capacité de motiver et diriger des équipes, la créativité, l'empathie. Toutes les études montrent que le QI n'est pas et de loin, le facteur qui explique le succès. La plupart des grandes universités mondiales l'ont bien compris et ont fait de l'extra-scolaire ce qui fait la différence, y compris dans les sciences. L'ENA non. Il y a encore la grande messe qui fait tout. Et le grand oral n'est encore le moyen unique de montrer comment on ressemble aux examinateurs. Impossible de faire plus conservateur et aussi plus pauvre humainement parlement. Le Figaro est là encore incapable de prendre de la distance et de voir le vrai problème. A quand une épreuve de Rugby au concours de l'ENA, voilà qui serait la vraie révolution.

Souce: Le Figaro